mercredi 4 mai 2011

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lundi 2 mai 2011

Fiche d'identité de la Suisse

Suisse, die Schweiz, Svizzera




Nom officiel : Confédération suisse

Capitale : Berne (Bern)

Monnaie : franc suisse (= 100 centimes)

Langues officielles : allemand, français, italien, romanche

Principales religions : catholicisme et protestantisme

Institutions : République. Constitution de 1999. Etat fédéral : chaque canton a une souveraineté interne et une Constitution. L'Assemblée fédérale (Parlement) formée du Conseil national (élu pour 4 ans) et du Conseil des États (élu par les cantons) est l'autorité suprême et élit l'exécutif, le Conseil fédéral. Président de la Confédération élu pour un an par le Conseil fédéral. Président de la Confédération : Samuel Schmid (depuis 2005)

Drapeau : sa forme actuelle a été fixée par un décret de l'Assemblée fédérale de 1899, complété par une ordonnance de 1913 du Conseil fédéral. Son origine remonte à la bannière rouge des montagnards de Schwyz, emblème de leur liberté impériale, ornée d'un crucifix

Hymne national, dit « Cantique suisse » : « Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil et prédit d'un plus beau jour le retour... » (Paroles de Leonhard Widmer (1808-1868), musique d'Alberik Zwyssig (1808-1854). Déclaré officiel en 1961

Fête nationale : 1" août (jour anniversaire de la conclusion du pacte perpétuel de 1291)

Superficie : 41 293 km²

Point culminant : 4 634 m au mont Rose (pointe Dufour)

Carte de la Suisse

Géographie

Pays enclavé et de petite taille par rapport à ses voisins français, allemand ou italien, la Suisse doit à son relief, autant qu'à sa neutralité politique, d'avoir été préservée depuis plusieurs siècles des nombreux bouleversements qu'a connus le continent. Les Alpes occupent environ 60 % du territoire, et surplombent les vallées du Rhône et du Rhin, ainsi que la plaine du Pô .Entre les Alpes et le Jura se trouve un ensemble de collines et de vallées qui abrite les deux tiers de la population et les principales villes. Au nord se trouvent des régions de forêt, d'élevage et d'artisanat qui se dépeuplent. L'agriculture occupe moins du dixième de la superficie du pays et à peine le vingtième des actifs. L'industrie (mécanique, chimie, alimentation) et les services (notamment le secteur bancaire) composent l'essentiel du PIB. Le tiers de la production est échangé, essentiellement avec l'Union européenne. La population (germanophone à 65 %, francophone à 18 % et italianophone à 10 %) a cessé de croître et est urbanisée à 61 %. L'immigration demeure essentiellement saisonnière et frontalière.

Les cantons en détails


Canton
Superficie (en km²)
Population
Chef-lieu
Population du chef-lieu
Appezell (1)
415
68 969


Argovie
1 404
531 655
Aarau
16 510
Bâle (1)
465
431 032


Berne
6 050
970 928
Berne
131 898
Fribourg
1 670
227 866
Fribourg
37 753
Genève
282
394 588
Genève
175 007
Glaris
684
39 161
Glaris
5 600
Grisons
7 106
185 999
Coire
31 457
Jura
838
58 948
Delémont
11 715
Lucerne
1 492
341 809
Lucerne
60 376
Neuchâtel
797
165 232
Neuchâtel
32 777
Saint-Gall
2 014
443 839
Saint-Gall
74 716
Schaffhouse
298
73 835
Schaffhouse
34 095
Schwyz
908
123 788
Schwyz
13 543
Soleure
791
240 777
Soleure
15 600
Tessin
2 810
304 830
Bellinzona
44 138
Thurgovie
224 822
224 822
Frauenfeld
20 200
Unterwald (1)
767
78 234


Uri
1 076
35 861
Altdorf
8 300
Valais
5 226
272 315
Sion
51 292
Vaud
3 219
606 471
Lausanne
121 304
Zoug
239
93 737
Zoug
21 900
Zurich
1 729
1 178 848
Zurich
357 261


(1) Les cantons d'Appenzell, Bâle et Unterwald sont formés chacun de deux demi-cantons, respectivement: Rhodes-Extérieures (243 km² ; 54 229 hab. ; chef-lieu Herisau) et Rhodes-Intérieures (172 km² ; 14 870 hab.; chef-lieu Appenzell); Bâle-Ville (37 km² ; 195 411 hab. ; chef-lieu Bâle) et Bâle-Campagne (428 km² ; 252 488 hab. ; chef-lieu Liestal); Obwald (491 km²; 29 025 hab.; chef-lieu Sarnen) et Nidwald (276 km² ; 36 044 hab. ; chef-lieu Stans).

Photos de la Suisse

Démographie

Population
7 168 000 hab.
Densité
179,7 hab./km²
Accroissement naturel
2,3%
Taux de natalité
10%
Taux de mortalité infantile
4,8%
Espérance de vie
79 ans
Part des moins de 15 ans
16,7 % de la pop. totale
Part des plus de 65 ans
16 % de la pop. totale
Population urbaine
67,7%
Principales villes
Zurich. Berne, Bâle, Genève. Lausanne

Histoire

Les origines de la Confédération suisse

À l'âge du fer, les civilisations celtiques de Hallstatt et de La Tène se développent. Annexée par Rome au Ier siècle, la future Suisse est envahie au Vème siècle par les peuples burgondes à l'ouest et alamans à l'est. Les uns se fondent rapidement dans une population romanisée (Suisse romande), tandis que les autres conservent leur spécificité linguistique (Suisse alémanique). Dominée par les Francs à partir du VIème siècle, la région est progressivement christianisée du VIIème au IXème siècle Après le démembrement de l'Empire carolingien, elle appartient au royaume de Bourgogne (888) et passe avec lui au Saint Empire (1032). Au milieu du XIIIème siècle, les Habsbourg contrôlent toute la Suisse centrale et occidentale. Contre leur pouvoir, les paysans sollicitent de l'empereur des lettres de franchise. Mais l'élection de Rodolphe de Habsbourg à l'Empire (1273) rend vain ce recours. À la mort de Rodolphe, dans des circonstances devenues légendaires (Guillaume Tell), les trois cantons forestiers (Waldstätte) de Schwyz, Uri et Unterwald se lient en un pacte perpétuel pour défendre leurs libertés (août 1291). Ce pacte perpétuel est l'acte de naissance de la Confédération suisse.

Affermissement et émancipation de la Confédération (1291-1513).


Après la victoire de Morgarten contre le duc Léopold d'Autriche (15 nov. 1315), le pacte est renouvelé à Brunnen le 9 déc. 1315. Lucerne (1332), Zurich (1351), Glaris et Zoug (1352) et enfin Berne (1353) s'allient aux trois cantons primitifs pour former la Confédération des huit cantons, dont les Habsbourg doivent reconnaître l'indépendance en 1389. De nouvelles acquisitions (le Valais, Neuchâtel, Appenzell, Saint-Gall, Schaffhouse, Bienne, Mulhouse et Soleure) participent selon divers statuts à l'ensemble confédéré. Des rivalités éclatent entre les cantons, mais Berne parvient à les entraîner tous dans la guerre contre Charles le Téméraire, qui se solde par les victoires suisses de Grandson et Morat (1476). Cependant, la paix intérieure n'est rétablie qu'en 1401. Soleure et Fribourg entrent alors dans la Confédération, dont l'indépendance est reconnue par l'empereur Maximilien au traité de Bâle (1499). Après l'entrée de Bâle et de Schaffhouse (1501) puis d'Appenzell (1513) dans la Confédération, celle-ci compte désormais treize cantons. Après leur défaite contre les Français en Italie, à Marignan (1515), les cantons renoncent à intervenir dans les affaires étrangères. François Ier leur accorde l'avantageuse paix perpétuelle de Fribourg (1516).


De la Réforme à la Révolution française

Introduite dès 1519 à Zurich par Ulrich Zwingli, la réforme donne lieu à une guerre civile opposant les cantons montagnards (Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne, Zoug) ainsi que Fribourg et Soleure, demeurés catholiques, au reste des cantons acquis au protestantisme. Les catholiques battent les protestants en 1531 à Kappel. Un équilibre s'établit : sept cantons catholiques, quatre réformés et deux mixtes. Genève devient, sous l'influence de Calvin, arrivé en 1536, la « Rome du protestantisme ». En 1648, les traités de Westphalie reconnaissent de jure l'indépendance de la Confédération. À partir de la seconde moitié du XVIIème s. s'ouvre une période de prospérité et de paix relatives. Les cantons citadins deviennent nettement oligarchiques et les anciennes structures communautaires des cantons ruraux tombent en désuétude. De nouveaux antagonismes apparaissent avec la diffusion des idées des Lumières. La Révolution française obtient un large écho : en 1792, l'oligarchie est renversée à Genève et la France occupe l'évêché de Bâle. S'appuyant sur le Club helvétique, animé par La Harpe, et sur la propagande démocratique de Pierre Ochs, le Directoire intervient dans le pays de Vaud en 1798. Une République helvétique, dotée d'une Constitution unitaire, est imposée par Paris, mais devient très vite ingouvernable. En février 1803, Bonaparte ratifie l'Acte de médiation, qui restaure l'organisation confédérale.

De la Restauration au libéralisme (1815-1848)

L'effondrement napoléonien entraîne l'abrogation de l'Acte de médiation par la Diète (déc. 1813). Sous les auspices du congrès de Vienne qui reconnaît la neutralité perpétuelle de la Suisse, vingt-deux cantons concluent un nouveau pacte confédéral (août 1815). En effet, aux treize cantons traditionnels se sont joints ceux de Saint-Gall, des Grisons, d'Argovie, de Thurgovie, du Tessin, de Vaud, du Valais, de Neuchâtel, et de Genève. Après 1830, douze cantons adoptent des constitutions libérales. Les autres cantons (surtout catholiques) forment une alliance séparée, le Sonderbund, qui est réprimée militairement en 1847.

De 1848 à nos jours


En septembre 1848, une nouvelle Constitution fait de la Suisse un véritable État fédératif, doté d'un gouvernement central siégeant à Berne, le Conseil fédéral. Le pays adopte ensuite les droits de « référendum » (1874) et d'initiative. (1891). La neutralité et la vocation humanitaire de la Suisse, dont est originaire le fondateur de la Croix-Rouge, Henri Dunant, sont respectées lors des conflits de 1870-1871, 1914-1918 et 1939-1945. Après 1945, la Confédération connaît trente années de prospérité. Sur le plan politique, les partis (socialiste, radical-démocratique et conservateur chrétien social) se partagent la prédominance au Conseil fédéral. En 1974, un référendum rend possible la création, le 1er janvier 1979 d'un 23ème canton, celui du Jura. L'ouverture à l'Europe et la réforme des institutions dominent la vie politique du début des années 1990. La Suisse est membre de l'Association européenne de libre-échange (AELE) depuis sa création (1960). En 2002, la Suisse vote en faveur de son entrée à l'ONU, dont elle devient le 190ème État membre, mais reste toujours à l'écart de l'UE. En octobre 2003, la droite populiste et anti-européenne (l'Union démocratique du centre, dirigée par Christoph Blocher) devient la première force politique du pays.